l'Échelle d'Or
l'exposition
la galerie photo
suppléments
introduction
le contexe historique
les professeurs
élève à l'école des Beaux-Arts
l'école des Beaux-Arts
les maîtres à penser
le groupe
les artistes
sanzisme et art contemporain
James Bansac
Roger Bravard
André Chaix
Paul Clair
Pierre Coquet
André Cottavoz
Pierre Doye
Jean Fussaro
Françoise Juvin
André Lauran
Jean Mélinand
Édouard Mouriquand
Pierre Palué
Philibert-Charrin
Antoine Sanner
Jacques Truphémus

Pierre Palué
Bordeaux – le 13 Mai 1920


Pierre Palué est le peintre de la Drôme, de Chavannes où il vit depuis son mariage avec une enfant du pays, Marie-Thérèse Patenne. Sa première rencontre déterminante fut celle d’André Lhote théoricien du « Cubisme ». C’était en 1941. Pierre Palué se passionna pour les théories d’André Lhote. Il prolongea son attention à Paris où il fréquenta l’atelier de la rue Boulard. A la même époque, il rencontra dans une auberge de Mirmande, deux artistes attirés par la qualité des paysages locaux : Alexandre Garbell et Gustav Bollin. C’est Philibert Charrin qui convaincra ses amis de l’école des Beaux-Arts de Lyon de la qualité de la démarche de Pierre Palué. Il effectuera le parcours à vélo pour l’informer de l’évolution du projet. Pierre Palué fonda une école d’art à Romans, où il organisa en 1951, une exposition d’André Cottavoz, qui pendant la guerre venait lui rendre visite en voisin, et une autre en 1956 d’André Lauran. Pierre Palué apporta aux jeunes sanzistes, imprégnés de l’enseignement de leurs maîtres lyonnais une ouverture sur la modernité à l’exemple de Garbell et de Bolin. La carrière de Pierre Palué croisa encore d’autres destins prestigieux : Bernard Buffet, Maurice Savin, Jean Vinay, Michel Rodde, Guy Vignoht, Roger Forissier, Marcel Roche, Maurice Brianchon, Jean Couty, Roland Bierge, Jacques Grange, Yvette Alde, par laquelle, il exposa à la galerie Vendôme. Sa fille, Marie Palué anime avec passion à Tain l’Hermitage, un lieu de retrouvailles heureuses qu’il souhaitait, un musée des peintres rangés sous la large bannière de l’Ecole de Paris. Ses paysages portent l’empreinte des leçons de Cézanne et de Gauguin. Où il voit un jaune, Pierre Palué pose un jaune, un bleu, etc, et les formes naissent célébrant un cubisme hérité d’André Lhote et magnifié par le regard unique de ce bordelais à l’âme ardente et généreuse.

nature morte à la chaise 1946