Pierre
Palué
Bordeaux – le 13 Mai 1920
Pierre Palué est le peintre de la Drôme, de Chavannes
où il vit depuis son mariage avec une enfant du pays, Marie-Thérèse
Patenne. Sa première rencontre déterminante fut celle
d’André Lhote théoricien du « Cubisme ».
C’était en 1941. Pierre Palué se passionna pour
les théories d’André Lhote. Il prolongea son attention
à Paris où il fréquenta l’atelier de la
rue Boulard. A la même époque, il rencontra dans une
auberge de Mirmande, deux artistes attirés par la qualité
des paysages locaux : Alexandre Garbell et Gustav Bollin. C’est
Philibert Charrin qui convaincra ses amis de l’école
des Beaux-Arts de Lyon de la qualité de la démarche
de Pierre Palué. Il effectuera le parcours à vélo
pour l’informer de l’évolution du projet. Pierre
Palué fonda une école d’art à Romans, où
il organisa en 1951, une exposition d’André Cottavoz,
qui pendant la guerre venait lui rendre visite en voisin, et une autre
en 1956 d’André Lauran. Pierre Palué apporta aux
jeunes sanzistes, imprégnés de l’enseignement
de leurs maîtres lyonnais une ouverture sur la modernité
à l’exemple de Garbell et de Bolin. La carrière
de Pierre Palué croisa encore d’autres destins prestigieux
: Bernard Buffet, Maurice Savin, Jean Vinay, Michel Rodde, Guy Vignoht,
Roger Forissier, Marcel Roche, Maurice Brianchon, Jean Couty, Roland
Bierge, Jacques Grange, Yvette Alde, par laquelle, il exposa à
la galerie Vendôme. Sa fille, Marie Palué anime avec
passion à Tain l’Hermitage, un lieu de retrouvailles
heureuses qu’il souhaitait, un musée des peintres rangés
sous la large bannière de l’Ecole de Paris. Ses paysages
portent l’empreinte des leçons de Cézanne et de
Gauguin. Où il voit un jaune, Pierre Palué pose un jaune,
un bleu, etc, et les formes naissent célébrant un cubisme
hérité d’André Lhote et magnifié
par le regard unique de ce bordelais à l’âme ardente
et généreuse.

nature morte à la
chaise 1946