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André Lauran
Valence - 5 Juin 1922


La rencontre d’André Lauran, puisqu’il a souhaité modifier l’orthographe de son nom, en 1964, représente une récompense. Il a quitté la région, avec son ami Pierre Palué, pour s’installer à Paris dès la fin de l’année 1944. Il s’inscrivit en 1941 à l’école des Beaux-Arts de Lyon et rencontra Françoise Juvin, Paul Clair, Hélène Mouriquand, André Cottavoz, Jean Fusaro, et Jacques Truphémus. Il ne resta que six mois, ayant déjà suivi les cours de l’école des Beaux-Arts de Valence, il s’ennuyait. Il se souvient avec plaisir d’Henri Vieilly. Mais il ne supporta pas la rigueur, pourtant fondée, de Régis Deygas. Présenté à André Lhote par Pierre Palué qui conserve encore parfois dans sa peinture une façon de cubiser les formes, surtout dans ses natures mortes, André Lauran qui avait lu « le Traité du paysage » parvint très vite à se dégager de cette influence. Ses compositions retiennent notre regard par leurs volumes reconsidérés. On ressent une volonté de faire et de dire avec peu, d’exprimer les climats les plus ambigus. André Lauran sait noter les couleurs, la forme naît ensuite comme une silhouette. Le monde n’est pas affirmé. Nous sommes dans l’univers du doute espéré, choisi.

nature morte au pichet 1948