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sanzisme et art contemporain
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Jean Fussaro
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André Lauran
Jean Mélinand
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Philibert-Charrin
Antoine Sanner
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André Cottavoz
Saint Marcellin ( Drôme ) – 29 Juillet 1922


Il fut l’élève préféré d’Antoine Chartres. Nous lisons là une reconnaissance de la part de ce professeur inspiré de l’imprégnation dans l’esprit du jeune Cottavoz d’une quête partagée de la modernité. Entré à l’école en 1941, André Cottavoz partit en 1943 pour le S.T.O et revint en 1945. Raymond Cogniat, historien et critique d’art, fondateur de la revue « Arts » qui connaissait bien la peinture lyonnaise puisqu’il vécut à Lyon pendant la seconde guerre mondiale, écrivit : « Si personnelle que soit l’écriture de Cottavoz, elle reste soumise au sujet. Elle n’est pas la même dans les paysages. Elle est encore différente dans les portraits, parce que cet artiste n’est pas esclave de la matière employée. » A Paris, il fréquenta les ateliers d’André Lhote et d’Alexandre Garbell.
Georges Besson, Claude-Roger Marx avec leur ami Marius Mermillon soutinrent ses premiers pas. André Cottavoz incarna dans le groupe du « Sanzisme » cet attrait permanent pour la manière abstraite. Il composera des paysages presque entièrement informels, sans jamais franchir le pas, comme le firent ses amis Antoine Sanner et Pierre Doye. Jamais, il ne se berça de certitudes. Il ouvrit des portes où ses camarades s’engouffrèrent avec enthousiasme. Son oeuvre traduit la permanence de sa recherche, Picasso lui avait dit, un jour après son installation à Vallauris : « Je me fiche que le rouge soit vrai ou faux, je veux que ta peinture me parle. » Parfois frère d’Eugène Leroy, André Cottavoz piège la poésie dans la matière, l’esprit se fond alors dans la lumière, pour nous offrir une émotion puissante et juste.