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René Dumas
Lyon 10 Mai 1905 - Lyon 23 Novembre 1993


Entré à l’école des Beaux-Arts vers 1919, il fut fier d’apprendre à faire ses couleurs et à tendre ses toiles. Il eut conscienced’apprendre un vrai métier. A sa sortie de l’école, il séjourna pendant deux ans à Paris. Vers 1927, il fit un séjour en Corse avec Marc Aynard Une amie, Marguerite Réal l’invita dans la propriété de ses parents à Sanary. Désormais, cette cité méditerranéenne occupera une place importante dans sa vie. Il rencontra là, celle qu’il épousera en 1929, Carmen Coletta. Son ami, Marc Aynard sera le parrain de son premier enfant qui portera son prénom. René Dumas vécut alors à Sanary, jusqu’en 1935 ou 1936, puis il remonta à Lyon et s’installa chez son père avec sa famille. Il disposait à cette époque d’un atelier qu’il partageait avec Aynard et Ballanche. Comme il le faisait à Sanary, pour gagner un peu d’argent, il improvisait au piano dans les salles où le cinéma encore muet proposait ses images tressautantes. En 1942, il fut nommé professeur à l’école des Beaux-Arts. Son père louait une maison à Charbonnières-les-Bains, où il peignit pendant l’été, jusqu’en 1956. Mais à partir de 1947, il partait l’été à la Ciotat pour peindre chez son beau-frère. En 1956, il occupa un atelier quai Pierre Scize, et l’été il descendait à Sanary. En 1958, il exposa à Paris, Galerie Montmorency sur le thème « les Nouveaux et leurs élèves » tels que : Cottavoz, Fusaro, Gaillard, Garabetian, et Truphémus. En 1970, il choisit de résider six mois dans l’année à Sanary. Son oeuvre s’éleva vers la spiritualité. Esprit indépendant, il participa à l’activité du salon Regain animé par deux personnalités marquées par la quête de l’absolu et d’un art spiritualisé : René Maria Burlet et Camille Niogret.
Il occupait un atelier Place Kléber. Il cessa de peindre à la mort de son épouse Carmen, en 1985. Parmi ses élèves, Jean Fusaro et Alain Roche se souviennent d’un homme tolérant. Pour lui, comme pour Antoine Chartres, les événements de mai 1968 seront un drame.
Il n’acceptera jamais les dégradations exercées par certains élèves inconséquents sur les collections de plâtre indispensables à l’enseignement de la bosse, de la perspective, de l’anatomie et des styles. Il considérait ces destructions comme un geste iconoclaste. C’est Alain Roche qui lui succédera en 1970.