l'Échelle d'Or
l'exposition
la galerie photo
suppléments
contact
une école ou une aventure?
pourquoi l'Échelle d'Or?
objectifs
l'association
D’abord pour la merveilleuse idée d’unir ces deux mots, lourds de sens : échelle et or.
L’échelle symbolise la transcendance, la volonté de nous élever vers la connaissance. Cette ascension nous la voulons heureuse et féconde.
Avec l’or, nous découvrons la lumière solaire, et la possibilité de transmettre en appelant le regard du spectateur. L’or, c’était aussi la chair des Dieux, dans les temps éloignés, où la peinture servait utilement le message divin.
Un chercheur du CNRS disait un jour : « la mémoire est supérieure à l’intelligence, car pour connaître, il faut reconnaître ». La mission de notre association se situe dans cette voie. Nous devons réunir un maximum de bonne volonté pour nous aider à former des mémoires, des esprits capables de partager les valeurs variées de notre précieux patrimoine. Une ville sans mémoire, met en péril son avenir. Souvenons-nous de notre riche patrimoine artistique, et aidons à sa reconnaissance.
Il est souhaité que chaque membre soit déjà collectionneur, ou s’engage à développer une collection, et à répandre autour de lui le virus de la collectionnite. Mais pas n’importe lequel. Soignons et propageons le virus de la collectionnite des artistes lyonnais, d’Antoine Berjon à Léa Emmélie Adilon ou Marie Denis. C’est-à-dire, de la fin de l’école de fleurs à la dernière génération de l’art contemporain. Il faut susciter des collectionneurs et des collectionneuses dans la nouvelle génération. Nous devons revitaliser la moyenne d’age des amateurs d’art.
En crédibilisant la présence d’une création picturale dans le passé, nous militerons aussi pour l’affirmation de son équivalence dans l’Art contemporain entre Rhône et Saône.
L’échelle d’or, c’est aussi le titre du douzième tableau, figurant parmi les dix-huit peintures du Poème de l’Ame de Louis Janmot. Celui-ci, donna à son ami Charles Baudelaire l’occasion de dénoncer Lyon, comme bagne de la peinture. En effet, le poète des Fleurs du Mal, voyait son camarade Janmot obligé, pour subvenir à ses besoins, de travailler 10 à 12 heures par jour dans un atelier de dessinandier pour la soierie. René Deroudille, l’un des trois grands critiques du XXe siècle, avec Henry Béraud et Marius Mermillon, reprendra la formule à son compte lorsqu’il s’agira, après la seconde guerre mondiale, de promouvoir les arts à Lyon, dans un milieu hostile, et difficile après la disparition en 1958 d’Henry Béraud, de Marcel Michaud, et de Marius Mermillon.